Tony Estanguet, président de Paris 2024 Le 17 juillet 2024 Hidalgo se baigne dans la Seine Hidalgo, c'est : - L'enquête, ouverte pour prise illégale d'intérêts et détournement de fonds publics, porte sur le "déplacement à Tahiti de Mme Anne Hidalgo et d'une délégation de la ville de Paris" notamment à la suite d'une plainte de l'association AC ! Anti-corruption, a précisé cette source judiciaire. - Anne Hidalgo a fait de Paris une ville anti-piétons. - Anne Hidalgo veut que les bouquinistes quittent les quais de seine pour les JO. - Anne Hidalgo veut que les arbres au pied de la tour Eiffel soient coupés et remplacés par des boutiques chinoises. La Ville de Paris envisage d’abattre des dizaines d’arbres, parfois centenaires, qui se trouvent au pied de la Tour Eiffel, pour laisser place à un vaste projet immobilier. Des associations montent au créneau , tandis que la marie se défend de vouloir dégrader le site. « Ne bétonnez ni la tour ni ses jardins ! Ne condamnez pas ces arbres centenaires ! », peut-on également lire dans le texte de la pétition, qui a recueilli plus de 53 000 signatures. Hidalgo, c'est : - Travaux de voirie exorbitants, embouteillages, circulation anarchique... à l’approche des Jeux olympiques, la capitale est devenue invivable, constatent les avocats Cédric Dubucq et Alexandre Chevallier. Hidalgo aux Parisiens : « Ne partez pas pendant les JO, ce serait une connerie !» Hidalgo, c'est : Avec 165 collaborateurs de cabinet, la maire de Paris dépasse le plafond voté en 2014. L'opposition dénonce "un chiffre exorbitant" alors qu'Anne Hidalgo se défend : la précédente mandature comptait 20% de collaborateurs en plus. Condamnée pour avoir nommé trop de femmes : le coup de gueule d'Anne Hidalgo : "Cette amende est évidemment absurde." Avoir nommé trop de femmes aux postes de direction, voilà pourquoi la ville de Paris est condamnée à une amende de 90 000 euros. Anne Hidalgo, la saccageuse, par Eloïse Lenesley Recenser les ravages infligés par Anne Hidalgo à la ville Lumière est une véritable gageure tant ils sont nombreux depuis son arrivée à la Mairie de Paris. Si l’on se risque à écrire que Paris est devenu un cloaque anxiogène et cradingue, infesté de rats, d’embouteillages, de travaux et de détritus, beaucoup croiront à une caricature. Et pourtant. La réalité n’est pas si éloignée de cette description, à laquelle s’ajoutent une insécurité endémique et une dette abyssale tutoyant les dix milliards d’euros. Paris est l’une des villes les plus sales d’Europe, d’après The Guardian. Les riverains exaspérés se voient en outre imposer de coûteux réaménagements pris sans concertation, maintenus malgré leur désaccord et même en dépit des recours juridiques. Pendant des années, il fut quasi impossible et fort mal vu de dénoncer la politique délétère de la gauche plurielle amorcée par Bertrand Delanoë et amplifiée par Anne Hidalgo. Vingt ans plus tard, le désastre est si voyant qu’il ne peut plus guère être tu. Les critiques se multiplient – quitte à relayer parfois des infox – pour fustiger cette impéritie. Propulsée première adjointe de Delanoë en 2001 grâce à la parité, battue à plate couture chaque fois qu’elle brigua un arrondissement parisien, élue en 2014 à l’Hôtel de Ville grâce au mode de scrutin particulier de Paris alors que la droite était majoritaire en nombre de voix, réélue en 2020 au terme d’une élection sabordée par la crise sanitaire, l’abstention record de 60 % et les psychodrames de la macronie (scandale sexuel Griveaux, dissidence Villani, parachutage catastrophe Buzyn), où seuls 17 % des inscrits votèrent pour sa liste, Anne Hidalgo apparaît de plus en plus illégitime, au point que des associations réclament la mise sous tutelle de Paris. Oser critiquer sa politique très contestable c’est se voir accusé d’être soit sexiste soit d’extrême droite, l’édile n’ayant pas d’autres arguments en réserve et brillant par sa méconnaissance des dossiers au fil de ses innombrables prestations télévisées. Les Français ne s’y sont pas trompés, les derniers sondages ne la créditant que de 2 % d’intentions de vote. Saccage de la voirie dopé par une obsession antibagnole Une tyrannie de la piétonnisation, des places et ronds-points amochés, deux fontaines du XIXe détruites à République sous l’ère Delanoë, des réaménagements en dépit du bon sens où même les bus peinent à circuler, comme à Bastille. Une politique antivoiture inepte fermant les voies sur berge (malgré des avis défavorables et une annulation du tribunal administratif), ce qui accentue les embouteillages, la pollution et le bruit, limitant la vitesse à 30 km/h (ce qui allonge la durée des trajets et pollue davantage), rétrécissant plusieurs axes de circulation très fréquentés voire les interdisant carrément aux voitures, comme la rue de Rivoli. Devenue une gigantesque piste cyclable vide, où seule une voie est autorisée aux bus, aux livreurs et aux taxis, elle a généré des embouteillages monstres. Même cauchemar dans le quartier du Marais. Résultat : riverains, automobilistes et commerçants n’en peuvent plus. Une politique contre les deux-roues motorisés multipliant les verbalisations et leur appliquant désormais un stationnement payant. Des pistes cyclables implantées n’importe où, n’importe comment, parfois à contresens, y compris dans des petites rues où les voitures peuvent tout juste passer et où ne roule sur certaines aucun vélo. Des places de stationnement supprimées (déjà un tiers depuis l’arrivée de la gauche à la mairie), ce qui fait perdre deux fois plus de temps, de carburant, et donc cause deux fois plus de pollution pour se garer. Une politique qui, de plus, incite à faire ses courses en ligne au lieu de se déplacer (Amazon peut se frotter les mains), avec, à terme, des quartiers économiquement moribonds, la disparition des petites enseignes au profit des grosses franchises standardisées. Des routes maculées de trous, de nids-de-poule, car entre 2014 et 2019 « la municipalité a réduit ses dépenses de voirie de 64 % », expliquait alors la maire du 9e Delphine Bürkli. Et, parallèlement, des trottoirs jonchés de trottinettes. L’interdiction progressive dans Paris du diesel ainsi que des modèles de voitures trop anciens, mais aussi l’instauration d’une vignette Crit’air, pénalisent les classes modestes et les banlieusards qui ne peuvent s’offrir un véhicule récent, et les contraignent à prendre le métro et le RER contenant dix fois plus de particules fines que l’extérieur, selon une étude de l’association Respire et du CNRS. La mise en place d’un mobilier urbain d’une laideur à vomir et de gadgets ridicules : uritrottoirs, poubelles solaires compactantes à 5000 euros pièce, immondes abris sécurisés pour vélos, et surtout cette invention surréaliste qu’est le parklet : une sorte de terrasse qu’on croirait construite à partir de cageots usagés, agrémentée de bancs et de tables rudimentaires et posée comme un encombrant sur une place de stationnement pour voiture. Formidable si votre rêve est d’avoir l’impression de boire votre café au milieu de la chaussée, entre le caniveau et les bagnoles qui passent. Le remplacement des élégantes grilles d’arbres Davioud par d’affreux bacs de terre devenus de véritables décharges publiques, au point que la mairie a finalement renoncé et annoncé la fin de cette lumineuse idée. Une désinvolture irresponsable face au réseau de gaz vétuste de la capitale, jugé « catastrophique » par un élu de l’opposition, et des négligences graves ayant contribué à l’explosion dramatique de la rue Trévise (faisant quatre morts et 70 blessés) comme le révèle le rapport de quatre experts de décembre 2019. Une passerelle Paris-Aubervilliers mal conçue pour la coquette somme de 8,5 millions d’euros, qui ne peut être salée par temps de neige et occasionne de nombreuses chutes. L’horrible et inutile tour Triangle imposée dans le 15e arrondissement, au grand dam des riverains, malgré plusieurs recours en justice. Les cadenas retirés du pont des Arts vendus aux enchères au profit des migrants. Des projets délirants : Végétalisation du boulevard périphérique et confiscation d’une voie, dédiée au covoiturage Implantation de quatre mini-forêts urbaines Suppression de la moitié des places de stationnement restantes Gratuité des transports pour les mineurs Réaménagement d’autres places au profit des piétons : Concorde, Étoile, Stalingrad, Colonel-Fabien, Denfert-Rochereau, Trocadéro, Châtelet, Félix-Éboué ainsi que les Champs-Élysées Piétonnisation du centre de Paris Plantation de 170 000 arbres, des dizaines de rues végétales, un potager sous le métro aérien, Des pistes cyclables partout Investissement de vingt milliards pour loger les classes moyennes qu’elle et la gauche écolo-bobo ont largement contribué à faire décaniller de Paris. Porter à 25 % le taux de logements sociaux qui enlaidissent la capitale, sont mal entretenus et source de délinquance. Bref, Paris se transformera en hybride de pseudo-village de campagne et de banlieue résidentielle cosmopolite. Économie dispendieuse au service d’une politique clientéliste La capitale se vide de ses habitants excédés par l’insécurité, la saleté, le coût de la vie, qui préfèrent fuir vers la province : près de 12 000 décampent chaque année depuis 2011 (chiffres INSEE) et le phénomène s’accentue avec la pandémie. Le monumental fiasco Autolib’ lancé avec le groupe Bolloré n’aura duré que six ans, truffant les rues de vilaines bornes de recharge, supprimant là encore maintes places de stationnement et laissant une ardoise de 250 millions d’euros. Un choix de prestataires de service calamiteux, notamment l’entreprise désignée pour les nouveaux Vélibs, mal entretenus, non réparés (pneus crevés, vitesses défaillantes…), après un an de retard sur le calendrier de déploiement intégral. Ou encore les sociétés privées désormais chargées de la verbalisation des automobilistes avec, à la clé, amendes abusives, recours kafkaïens, bugs informatiques, contrôles des voitures bidons, agents sous l’emprise du cannabis ou non assermentés, etc. La surtaxe des résidences secondaires passe de 20 à 60 %. Le coût du stationnement explose ainsi que le nombre de contraventions pour remplir les caisses. Un soutien décomplexé à des groupuscules d’extrême gauche comme Extinction Rebellions qui occupent et dégradent espace public et galeries marchandes. La dette publique parisienne pharaonique atteindra fin 2022 les dix milliards d’euros, soit quasiment dix fois plus qu’en 2001, quand la gauche est arrivée à l’Hôtel de Ville. On n’ose imaginer l’addition après les JO. La réforme du statut de la capitale et la fusion des quatre premiers arrondissements (dont l’un était de droite) lui permettent d’accroître son pouvoir de maire et de faciliter sa réélection. Plusieurs collaborateurs sont impliqués dans des scandales sexuels, affaires qu’elle a éludées avec embarras bien que se proclamant féministe. La gestion opaque et ruineuse est régulièrement épinglée par la Cour des comptes, notamment le nombre d’employés de la ville qui a explosé (55 000, soit deux fois et demie de plus qu’à Londres), dotés de statuts « devenus illisibles », de nombreuses « irrégularités », tels « les plafonds d’emplois et les règles de rémunérations » qui « ne sont même pas respectés ». Des tours de passe-passe comptables pour glaner de l’argent, notamment les loyers capitalisés, une tactique consistant à réclamer d’un seul coup aux bailleurs sociaux les loyers encaissables sans être échus des soixante années à venir : 1,2 milliard aurait ainsi été récupéré en six ans, de quoi continuer à investir massivement malgré la baisse des recettes. Des petits arrangements avec les chiffres, consistant par exemple à oublier de mentionner certains emprunts, ou à comptabiliser les résidences secondaires dans la population parisienne, afin de faire baisser artificiellement les dépenses ou l’endettement par habitant. Une politique clientéliste accordant de très généreuses subventions à des associations comme France Terre d’Asile ou favorisant le communautarisme : en 2015 par exemple, Madame Anne Hidalgo décida de louer au CFCM des locaux de 100 m2 pour le loyer symbolique de 100 euros annuels, soit un cadeau de 30 600 euros par an et un effacement d’arriérés de 50 000 euros. La même année, en parlant du PSG, elle s’est dite « heureuse de cette collaboration avec le Qatar » dont elle essaya de nous faire croire qu’il combattait le sexisme et l’homophobie. La préemption d’immeubles de l’ouest parisien, de bureaux haussmanniens inoccupés, de chambres de bonne des beaux quartiers pour les transformer en logements sociaux moyennant un coût faramineux au mètre carré. Une carrière d’apparatchik percevant depuis l’âge de 52 ans une retraite de son ancien emploi d’inspectrice du travail, soupçonnée d’avoir en outre occupé un emploi fictif au ministère du Travail alors qu’elle était adjointe de Delanoë et d’avoir ainsi perçu 100 000 euros entre 2001 et 2003 (mais le parquet financier a fait savoir que les faits étaient prescrits). Une gestion nullissime de la pandémie de covid : Espaces verts et marchés trop tardivement fermés et trop vite rouverts Gesticulations médiatiques incompréhensibles après le premier confinement pour tenter de rouvrir les parcs pourtant classés en zone rouge. Commande de 500 000 masques importables Aménagements de voirie absurdes balafrée de 60 km de coronapistes et de gros plots jaune fluo, Limitation de vitesse à 30 km/h et politique anti-voitures intensifiée pour forcer les Parisiens à s’entasser dans les transports collectifs malgré le virus. Prolifération des terrasses éphémères dès le premier déconfinement au mépris des gestes barrières et de la tranquillité des riverains. Maintien des opérations Nuit Blanche ou Journée sans voitures Les coûts de com ont primé sur la prudence sanitaire. Métastase de l’insécurité dans tous les arrondissements Une délinquance exponentielle avec, rien qu’en 2019 (chiffres 2019 Préfecture de Police) : + 12 % d’atteintes aux biens + 31,7 % de vols à la tire + 11,5 % de vols à la roulotte + 3,1 % de cambriolages + 8,1 % d’atteintes volontaires à l’intégrité physique + 7,5 % de violences non crapuleuses + 7,7 % de violences crapuleuses Freinée par la crise sanitaire en 2020, l’insécurité a connu un rebond dès 2021. En outre, 58 % des femmes disent avoir peur dans Paris (étude de l’IAU d’IDF en 2017). Les touristes, régulièrement agressés, ne se sentent plus en sécurité dans la capitale. Les transports en commun parisiens sont aussi les plus dangereux de France. Des squats de fumeurs de crack dans les jardins et parcs du 18e ou 19e arrondissement terrorisent les habitants, ainsi que dans des stations de métro où les conducteurs renoncent même à s’arrêter par périodes à cause du danger potentiel, face auxquels la mairie a tardivement réagi avec un plan anticrack coûteux et inefficace. Des baraquements en préfabriqué sont implantés dans le site classé du bois de Boulogne pour accueillir des migrants et des SDF. La création de quatre centres d’accueil pour les migrants provoque un appel d’air et encourage la multiplication de campements sauvages sans cesse évacués en vain, dans la rue ou dans des bâtiments inoccupés (comme le lycée Jean Quarré durant des mois). Une aire d’accueil pour les gens du voyage a été créée dans le bois de Vincennes et dans le bois de Boulogne. Les logements sociaux sont toujours plus nombreux alors qu’ils sont mal entretenus et gangrenés par les incivilités, le vandalisme, le trafic de drogue, du fait de la politique démagogique de « mixité ». Une situation insoluble qu’a fini par avouer l’adjoint au logement Ian Brossat dans une interview en 2018, lui qui a tout fait pour imposer cette idéologie revancharde aux secteurs jusqu’alors tranquilles : « Dans nos immeubles, nous sommes confrontés à trop d’incivilités. […] Il y a à Paris, dans nos logements sociaux, 26 000 familles qui demandent à changer de logements. Et parmi ces 26 000 familles, une sur quatre, motive sa demande par des problèmes d’incivilités dans leur immeuble, « atteinte aux personnes, outrages et insultes ; les atteintes aux biens, dégradations et épanchements d’urine dans les parties communes. » Des coulées vertes, parcs et squares mal entretenus, sont devenues pour certains des coupe-gorge et des rendez-vous de dealers, parfois ouverts la nuit malgré les protestations des riverains. Des quartiers sont si dégradés et mal entretenus, envahis par les vendeurs à la sauvette comme la rue Dejean dans le 18e, que des riverains en sont venus à attaquer la mairie en justice. Antithèse de la culture et du bon goût Le désintérêt est total pour le patrimoine historique parisien, très mal entretenu, notamment les églises et les fontaines, dont certaines dans un état alarmant comme la fontaine des Innocents, splendeur de la Renaissance inscrite à l’inventaire des monuments historiques, toujours pas restaurée malgré un budget de quatre millions d’euros voté par le Conseil de Paris en 2014. Il a fallu une pétition et moult articles de presse pour que la maire se réveille fin 2019 et envisage enfin des travaux, de nouveau repoussés à 2024. Les réfections de certains monuments sont aberrantes, leur laideur confine au sabotage, comme les fontaines lumineuses du rond-point des Champs-Élysées, financées par le Qatar à hauteur de 6,3 millions d’euros, desquelles gicle désormais une vulgarité clinquante sertie de cristal Swarovski. Une inculture crasse qui a voulu refuser une plaque commémorative honorant l’immense compositeur Henri Dutilleux ainsi qu’une place au cimetière pour l’écrivain Michel Déon, membre de l’Académie française. Un camp naturiste au bois de Vincennes. La destruction d’une partie des serres d’Auteuil, au nom de l’extension de Roland-Garros, malgré une foule de protestations et la proposition de solutions alternatives. Le remplacement des kiosques à journaux par des modèles certes plus pratiques mais au design raté. Des œuvres d’art hideuses et décriées comme les Tulipes de l’empereur du mauvais goût Jeff Koons (heureusement gratuites mais dont il faudra néanmoins financer l’entretien) ou les 24 fioritures prévues pour orner le parcours de la ligne T3 du tramway, moyennant un budget somptuaire de 17,3 millions d’euros, tel le gros cœur rouge de Joana Vasconcelos planté sur un grand bâton porte de Clignancourt, qui coûta à lui seul 650 000 euros. On notera par ailleurs que le tramway moche, inconfortable, lent, au coût faramineux dépassant le milliard d’euros, n’est toujours pas achevé et ne fera jamais le tour complet de Paris. Et cette liste presque aussi longue qu’une coronapiste n’est, hélas, pas exhaustive.